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Prevost 100th

La renaissance 
d'un classique :

« Clarisse », l'autocar historique d’Eugène Prévost, entreprend un périple long d’un an pour honorer le siècle de Prevost

Dans la ville de Sainte-Claire, au Québec, des murmures du passé font face aux innovations de l’avenir alors que la famille Prévost s’unit pour honorer son héritage et ses 100 ans d’histoire. D'une génération à l'autre, ils ont entrepris un voyage émouvant pour recréer le tout premier autocar construit par leur grand-père, Eugène Prévost.

« Tout ce qui mérite d’être fait, mérité d’être bien fait. »

Eugène Prévost
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Au début
D'abord, Eugène Prévost, ébéniste de Sainte-Claire, au Québec, se spécialisait plutôt dans les bancs d’église et le mobilier scolaire. Son passage vers les véhicules motorisés a ainsi profité de ses compétences en menuiserie. En 1924, il a reçu une commande pour construire une carrosserie en bois montée sur un châssis de camion REO. Cette commande initiale en a mené à de nombreuses autres, et l’entreprise a connu une forte période de croissance. En 1937, Prévost construit une usine de construction d’autocar à Sainte-Claire. Toujours l'innovateur, Eugène a présenté la première carrosserie entièrement métallique sur un squelette entièrement métallique huit ans plus tard.

Réplique de l'ancien de 1924
Pendant des années, André Turmel, l’un des petits-fils d’Eugène, a rêvé de recréer le tout premier Prevost. À l’approche du 100e anniversaire de Prevost, la famille s’est unie pour faire de ce rêve une réalité.

Le rêve est enfin devenu un effort collectif — un témoignage de l’éthos d’unité et de soutien « Nous nous soutenions les uns les autres, tout juste comme Eugène. C’est ainsi qu’il voyait la vie, à mon avis », a déclaré André Turmel.

« Ce n’était pas seulement une personne qui travaillait là-dessus. Nous étions toute une équipe: nous parlions constamment et nous nous entraidions. »
 

Richard Prévost

La quête fut un travail d'amour : elle a commencé par la recherche du tout premier châssis de camion qu'a utilisé Eugène. Le voyage les a menés à Tampa Bay, en Floride, où ils ont déniché un châssis REO original de l'époque. Avec des mains diligentes et des cœurs généreux, ils ont financé son voyage de retour au Québec.

Cependant, le voyage de retour vers le Canada n'a pas été sans ses péripéties. Il s'est avéré, en fait, être une course contre la montre.

Pour transporter leur précieuse cargaison, ils ont dû faire 24 heures de route de la Floride jusqu'à New York afin de pouvoir se rendre aux douanes américaines et pour faire tamponner leurs papiers et passer la frontière avant la fermeture du bureau pour la fin de semaine.

Une fois de retour au Canada, la prochaine étape a commencé.

La reconstruction était un casse-tête de dimensions historiques, guidé uniquement par une photographie solitaire et la mémoire collective de ceux qui avaient vu le premier entraîneur. Ils ont modélisé la réplique en trois dimensions, en veillant à ce que chaque détail reflète l’authenticité du passé.

« Le modèle 3D a été le fondement du schéma, nous aidant ainsi à reconstruire la réplique. » 

Marco Prévost

Les roues en chêne, caractéristiques d'un savoir-faire d'antan, ont été méticuleusement poncées, et des banquettes placées à des endroits stratégiques pour refléter l'usage d'origine de l'autocar.

Le fonctionnement des vitres a été décrypté à partir des écrits de René Prévost, le fils d'Eugène qui a fait la chronique des mécanismes de l'autocar.

Les roues en chêne, caractéristiques d'un savoir-faire d'antan, ont été méticuleusement poncées, et des banquettes placées à des endroits stratégiques pour refléter l'usage d'origine de l'autocar.

La disposition de l'intérieur du véhicle était également un mystère puisque la seule photographie existante ne montrait que l'extérieur de la voiture.

Cependant, grâce à ses recherches méticuleuses, la famille sait que l'autocar avait une capacité d'environ 10 passagers. Mais les sièges étaient-ils orientés vers l'avant ou vers le côté? Personne ne pouvait le dire avec certitude. Sans se décourager, la famille a continué acharnement ses recherches. Après plusieurs essais, ils ont déterminé que les bancs étaient positionnés de côté pour maximiser l'espace.

« Nous sommes très fiers de voir notre nom de famille sur l'avant du bus Prevost. »

René Prévost

Les conjoints et les arrière-petits-enfants ont, eux aussi, été appelés à aider. L’épouse d’André, Francine, a appliqué du vernis à l’intérieur, tandis que l’arrière-petit-fils Nicolas, qui travaillait chez Prevost comme préparateur de peinture, a mis à profit ses compétences pour donner au coach son éclat sur l'extérieur.

Enfin, ils ont choisi un nom. En l’honneur de la femme d’Eugène, qui l’avait appuyé dans toutes ses démarches — allant même jusqu’à coudre des coussins de véhicule — la réplique de l’autocar original de 1924 a été baptisé « Clarisse ».

Clarisse prend la route
Avec son extérieur vert foncé, ses garnitures noires et son intérieur en bois brillant, Clarisse est plus qu’une beauté. Elle est toute une toile de souvenirs : un pont entre les générations, une célébration d’une qualité qui reste l’engagement inébranlable de la famille — un engagement qu'Eugène Prévost lui-même aurait admiré avec fierté.

Dans cet hommage du centenaire, les membres de la famille Prévost se tournent vers le passé, mais en même temps, vers l’avenir, réaffirmant leur dévouement à l’égard de l’innovation, de la qualité et de la valeur pour sa clientèle. Son patrimoine culturel est encapsulé dans les courbes en bois de « Clarisse », et même dans l’ADN de la marque Prevost, promettant un avenir aussi solide et remarquable que par le passé.

Suivez le parcours de Clarisse
Clarisse sera l’invitée spéciale dans sept Centres de Pièces & Service, où l’entreprise organise des fêtes du 100e anniversaire pour reconnaître ses employés, ses clients et ses fournisseurs, et pour accueillir des dignitaires locaux et des représentants de la ville.

Elle participera également au rassemblement du centenaire de Prevost pendant la semaine du 8 septembre 2024, à Québec. Elle assistera aussi à la fête du 200e anniversaire de Sainte-Claire, le village où Prevost a été fondé.

Suivez le parcours de Clarisse à partir de Goodlettsville au Tennessee, à Winter Garden en Floride, à Fort Worth au Texas, jusqu'à Mira Loma en Californie. Le périple se poursuit vers le nord à Calgary en Alberta, à Mississauga en Ontario, à South Plainfield au New Jersey, et enfin, avec un retour au Canada à Sainte-Claire.